Transcription
Clémence Denavit :
Ah, le champagne ! De l’or à boire, du rire liquide, champagne ! Le vin le plus connu, le plus aimé, le
plus fin, le plus joyeux, un feu d’artifice !
Et pourtant, à l’origine, le champagne était un vin tranquille, sans bulles, ni fracas. Avec déjà toutefois
un atout singulier : on disait déjà de lui qu’il rend heureux ! [musique qui évoque la cour de Louis XIV]
Louis XIV, le Roi Soleil ne s’y était pas trompé. Il s’en était entiché et avec lui était née la mode des
vins de champagne. Tirés de cépages bien particuliers, nourris d’une région parfaitement délimitée.
Jean-Baptiste Denisart est vigneron, propriétaire des champagnes André Robert au Mesnil-sur-Roger
sur la côte des Blancs.
Jean-Baptiste Denisart :
On a la chance d’avoir des zones géographiques qui sont délimitées. On a 33000 hectares qui sont
classés en A.O.P. Champagne et uniquement les personnes - et les vignes – qui travaillent sur ces
zones peuvent avoir l’A.O.P. Champagne. On est tout a fait protégés : impossible d’avoir l’appellation
champagne si vous n’êtes pas en Champagne.
Clémence Denavit :
Le succès du vin de champagne fut scellé quand on découvrit qu’au printemps, il lui prenait parfois
l’idée de pétiller. Délicieuse idée ! Pour l’encourager, un peu de sucre, de levure de vin et voilà que le
calme s’éveille, fermente une deuxième fois et pétille !